L’émergence du monde de l’immobilier est assurée par l’instauration d’une finance immobilière. Cette dernière à travers ses trois aspects est la clé principale qui détermine la faisabilité et la rentabilité d’une action immobilière. Lisez la suite de cet article pour avoir une notion claire de ces aspects.
Plan de l'article
Le prêt
Premier aspect de la finance immobilière, le prêt en immobilier est un terme bien particulier. Il s’applique à toute opération visant à acheter un domaine, une maison ou un immeuble. Le principe est de faire un prêt afin de se procurer un bien immobilier a fort potentiel de rentabilité. Il existe à cet effet trois types de prêts en finance immobilier.
A lire en complément : Réduisez vos remboursements de prêt : conseils efficaces pour économiser sur vos mensualités !
Le Prêt hypothécaire
En finance immobilière, le prêt immobilier se nomme aussi hypothèque. Avant d’acheter les domaines ou immeubles, l’agent fait un prêt au niveau d’une banque commerciale. En clair, l’agent immobilier s’endette auprès d’une banque commerciale afin d’acheter des biens immobiliers.
Le prêt non hypothécaire
Contrairement au prêt hypothécaire, celui non hypothécaire ne nécessite pas une hypothèque avant l’acquisition du bien immobilier. L’agent se passe d’une banque commerciale et fait seulement recours à ses propres fonds. Ainsi, l’achat de tout bien immobilier est conclu avec les fonds propres de l’agent immobilier.
Lire également : Investir en locatif : mode d’emploi
Le prêt conventionnel
Ce type de prêt est accordé aux particuliers ne possédant pas les attributs nécessaires afin de bénéficier de prêt de la part des banques commerciales. Aussi, ce sont des personnes qui, généralement, ne possèdent aucun fond propre. Ce type de prêt leur est octroyé à un taux fixe suivant une période moyenne de 30 ans.
L’investissement
Dans la finance immobilière, l’investissement est le deuxième aspect qui fait grossir, lorsqu’il est réussi, le compte épargne de l’investisseur. Il consiste simplement à investir de l’argent dans un bien immobilier quelconque dans le but de rentabiliser.
L’objectif ici est clair, le fond obtenu après investissement doit être supérieur au fonds investi. C’est la base même d’une activité économique qui nécessite l’investissement. Contrairement au prêt hypothécaire, n’importe quelle institution financière peut couvrir cet investissement. En effet, il s’agit des régimes de retraite ou d’investisseurs institutionnels.
L’administration
Ce dernier aspect de la finance immobilière représente l’instance de contrôle des deux autres aspects. En effet, c’est à ce niveau que toutes les activités liées au prêt sont analysées afin de permettre un bon déroulement.
Aussi, l’administration contrôle sur les différentes étapes de l’investissement. Celui-ci veille à ce que tout au sein du monde immobilier soit régulé et fonctionne comme il le faut. La finance immobilière est hiérarchisée. Non seulement de posséder des aspects qui visent la mise en œuvre de diverses activités, elle veille à leurs bons fonctionnements.
La fiscalité immobilière
La fiscalité immobilière est un aspect crucial de la finance immobilière. Elle désigne l’ensemble des règles fiscales applicables aux biens immobiliers et à leurs propriétaires. Il s’agit donc d’une réglementation qui permet le contrôle de la fiscalité liée à l’immobilier, une manière pour les gouvernements de veiller au respect des lois en vigueur.
Les investisseurs doivent être conscients que cette réglementation peut varier d’un pays à un autre, voire même au sein du même pays selon les différentes zones géographiques. Les impôts dus peuvent aussi différer selon que le bien immobilier est destiné à la location ou non.
Effectivement, lorsqu’il s’agit d’un investissement locatif, c’est le revenu foncier obtenu qui doit être déclaré comme étant imposable. En France, par exemple, cela concerne surtout les ‘Bailleurs Sociaux’, où ces derniers sont soumis obligatoirement aux taxes foncières ainsi qu’à celles liées aux logements vacants.
Vous devez bien vous renseigner sur toutes les obligations fiscales relatives avant toute acquisition ou vente d’un bien immobilier. Certains dispositifs ont été mis en place dans certains pays afin de favoriser et dynamiser ce secteur économique important mais souvent coûteux pour les particuliers, tels que les défiscalisations (dispositif Pinel en France). Il ne faut pas oublier que tout gain réalisé grâce à un investissement immobilier reste taxable et peut faire l’objet d’une imposition supplémentaire.
Vous devez bien vous renseigner et prendre le temps d’analyser toutes les facettes fiscales liées à l’immobilier, afin d’éviter toutes mauvaises surprises qui pourraient survenir ultérieurement.
Les tendances du marché immobilier
Les tendances du marché immobilier sont un sujet d’une importance cruciale pour les investisseurs immobiliers, tant pour ceux qui cherchent à acheter que pour ceux qui cherchent à vendre.
Actuellement, le marché immobilier se porte plutôt bien dans de nombreux pays. Les taux d’intérêt bas incitent les acheteurs potentiels à saisir leur chance et à réaliser des transactions. La pandémie de COVID-19 a eu un impact important sur le marché immobilier mondial en 2020. Dans certains endroits, l’explosion des prix observée ces dernières années s’est arrêtée nette et même inversée.
Les villes ont été particulièrement touchées par cette évolution : elles étaient auparavant considérées comme les destinations préférées des investisseurs immobiliers mais cela semble changer rapidement. La crise sanitaire a provoqué une hausse fulgurante du travail à distance (remote work) ainsi qu’un désir accru de plus grands espaces verts ou encore de maisons avec jardins privatifs au lieu d’appartements exiguës en centre-ville.
Il existe aussi des exceptions notables : certaines régions ont vu leurs prix augmenter alors que la reprise économique rapide y est perçue comme imminente après la pandémie.
Avant tout achat ou vente immobilier, il est crucial pour chaque partie concernée de prendre en compte différents facteurs tels que :
• La croissance démographique locale ;
• Le niveau généralisé de revenus dans cette région ;
• L’état actuel et futur du marché locatif local.
Il est capital de ne pas être trop pressé et de prendre le temps d’analyser en détail les tendances actuelles du marché immobilier. L’objectif étant de trouver les meilleures opportunités pour réaliser des profits à long terme sans se laisser impressionner par une hausse passagère mais trompeuse.
